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Mes tribulations au pays des rennes et d'Ikéa!
19 janvier 2019

"Un matin nous partons, le cerveau plein de flammes..." [Beaudelaire]

Encore une fois, je n'ai pas été très assidue dans l'écriture de mes tribulations. Depuis la République Tchèque, j'ai découvert le Pérou et Dubaï, et je suis retournée aux Pays-Bas pour le travail. Promis, je trouverai le temps de vous conter le pays du condor et de Pan, mais pour l'instant je vais battre le fer tant qu'il est chaud, et rédiger quelques articles sur mon dernier voyage : La Réunion.

Chose qui en devient banale, c'est Candice, qui y vit depuis près de 2 ans, que je vais rejoindre. L'idée me trottait déjà dans la tête depuis un moment, et un concours de circonstances favorables m'a fait sauter le pas. Je réserve mes billets au mois de septembre, et profite, sur incitation parentale, d'une offre quasi à moitié prix pour l'aller, à condition de décoller le 24 décembre à 23h35 de Paris. Exit donc le traditionnel 24 au soir chez Tatie puis le 25 à midi chez nous à Rumilly, pour cette année c'est à l'aéroport et dans l'avion que je passerai Noël.

Décembre et ce fameux 24 arrivent bien vite. Je termine de travailler le 21 décembre au soir, passe un petit week-end à thématique équine tranquille, et boucle ma valise le dimanche 23, n'emportant (presque) que des shorts, T-shirts, maillot de bain et autres tenues d'été. Le lundi 24, 6h30, mon horloge biologique, parfaitement réglée par l'agitation de la nuit qui précède les voyages, me réveille avant que ne sonne l'alarme de mon téléphone. Petit déj', dernières affaires dans la valise et le sac à dos, bouclage de l'appart' et direction la 206 pour la 1ère étape d'un voyage que je savais déjà être long. Je gare la 206 à l'endroit habituel après avoir traversé un Dijon plutôt désert pour un lundi à cette heure-ci (Noël!). Pile-poil dans le timing, j'ai le temps d'imprimer mon billet de train pour le retour avant de retrouver mon covoit', qui était en avance, vers les jardins de l'Arquebuse. Petit instant de panique devant la non-adéquation valise/coffre, mais finalement tout s'emboîte,et nous prenons la route pour Paris vers 8h45. Petite boulette personnelle, j'étais persuadée de partir d'Orly et revenir au même endroit, et j'avais donc réservé un covoit' susceptible de me déposer vers cet aéroport, mais je me suis aperçue (merci Air France et ses mails) 15 jours avant le départ que je décollais en réalité de Charles de Gaulle... Oups. Dans mon malheur j'ai de la chance, puisque la destination finale du conducteur est proche d'un métro qui peut m'amener rapidement à Opéra, d'où part le Roissybus. Sauvée! 

Bref, le trajet est rendu agréable par un conducteur sympathique et la pluie qui nous quitte dans l'Yonne. Les plaines céréalières dans la grisaille font progressivement place à la banlieue parisienne, et nous arrivons comme prévu vers 12h30 au métro. Une étape de plus terminée, il ne me reste qu'à rejoindre Opéra, où je cherche un peu le départ du fameux Roissybus, qui me dépose au terminal E2 de Roissy Charles de Gaulle aux environs de 14h, après avoir appris que les bus n'étaient apparemment pas soumis aux mêmes limitations de vitesse que les voitures dans Paris (Comment ça 50km/h en agglo?). Valise déposée, carte d'embarquement obtenue (non sans mal... Petite boulette personnelle bis : Penser à s'enregistrer sur les 2 vols quand on a une correspondance... ça aide à obtenir l'étiquette de bagage sur les bornes Air France, et la bonne carte d'embarquement), il ne me reste plus qu'à manger le sandwich préparé la veille et une clémentine avant que commence la longue attente. Bouquin, film, recherche de prise électrique, petits tours dans le terminal qui me valent un chocolat offert par des lutins, je finis par passer les contrôles de sécurité alors que l'après-midi touche à sa fin. Flâner devant des montres dont le prix dépasse celui de ma voiture neuve et des bouteilles qui ne se dégustent ni seule ni dans un aéroport, atteignant rapidement rapidement ses limites en termes de distraction, j'alterne à nouveau entre livre, téléphone (je trouve enfin une prise qui marche, yes!) et allers/retours devant les portes d'embarquement. Ma cousine Adeline me tient compagnie à distance, en me racontant ce qu'il se passe au réveillon, loin de là, à Jacob, et c'est après avoir distribué mon champagne, mon foie gras et ma bûche à ma famille, que je mange mon 2ème sandwich/clémentine, en espérant qu'un peu mieux m'attende dans l'avion. J'embarque enfin sur le vol AF460 à destination de l'île Maurice,11h de vol essentiellement de nuit. Je pensais sombrer rapidement dans le sommeil, mais mon cerveau en décide autrement. Je me mets Ant-Man et la Guêpe dans la continuité du film regardé dans l'après-midi sur mon téléphone, on nous sert le repas vers 1h du matin heure française (On repassera pour le repas de Noël : il y a simplement une papillote ajoutée au plateau-repas), bref je ne ferme l'oeil qu'aux alentours de 2h du matin... Jusqu'à 7h puis 8h, avec les émergences régulières que provoque le confort tout relatif d'un Boeing en classe economy. Les 11h de vol me paraissent néanmoins passer plus rapidement que pour aller au Pérou, peut-être grâce au fait qu'une bonne partie s'est effectuée de nuit.

CDG 24

A Maurice, je découvre l'efficacité productive des douanes et personnels de l'aéroport, "bienvenue dans les îles" qu'ils disent. Mon escale d'1h30 aura au moins le mérite de passer vite, dans le stress de ne pas réussir à passer à temps les contrôles pour me rendre à l'embarquement, mon gros manteau d'hiver dans les mains par 30°C ajoutant encore quelques gouttes de sueur à cette situation un peu tendue.

Escale à MauriceEscale à Maurice

Enfin la dernière étape de ce voyage, un tout petit vol de 35min (à peine en haut, à peine redescendue!), sans aucun voisin puisque l'avion est loin d'être bondé, et me voilà à St Denis vers 16h heure locale. Je passe rapidement les contrôles, ma valise arrive tout aussi rapidement, et je rejoins Candice et Marc sur le parking. Comme à Maurice, il fait plus de 30°C, et mon corps accuse le choc thermique. Je ne manque néanmoins pas une miette de la montée vers leur appartement, qui m'offre déjà un point de vue fantastique sur l'océan Indien et St Denis. J'enfile rapidement un short et un débardeur pour avoir l'impression de respirer, ce qui ravit les moustiques locaux (ça ne changera jamais je crois...) et me fait rapidement appliquer une protection adéquate pour profiter du goûter gâteau au chocolat/fruit de la passion en terrasse, au cours duquel Candice m'expose le programme des 12 jours. Jeux de société, apéro de Noël, rougail saucisse et Suchard me font fêter dignement Noël en retard, et lancent parfaitement le séjour.

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Commentaires
Mes tribulations au pays des rennes et d'Ikéa!
  • Stagiaire pour 5 mois à Uppsala en Suède, je vous propose de découvrir avec moi ce pays et de plonger un peu dans mon quotidien :) ça c'est ce qui était prévu à la base, j'en profite maintenant pour vous faire part de tous mes voyages!
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